Qui ne connait pas l'Ecole des loisirs, célèbre maison d'édition qui est en bonne place dans de très très (très très) nombreuses écoles. L'Ecole des loisirs c'est aussi des noms célèbres, Ponti, Ungerer, Maire-Aude Murail, Kitty Crowther, Mario Ramos ...
la liste est bien longue.
L'Ecole des loisirs a maintenant 50 ans. Ces 50 ans sont 50 ans de choix éditoriaux, parfois critiqués, souvent applaudis. C'est une maison qui respecte ses auteurs mais aussi les professionnels qui diffusent les livres, les libraires mais également les enseignants.
Je n'ai pas envie de vous faire un historique parce que vous pouvez trouver toutes ces infos sur internet et parce que j'ai pas envie voilà ! j'ai plutôt envie de vous raconter ce que j'aime dans cette maison d'édition et il y a beaucoup de choses !
L'Ecole des loisirs et moi :
Enfant bien évidemment j'ai découvert Ponti, mais finalement pas autant que beaucoup de mes ami(e)s. Le premier livre de l'Ecole des Loisirs qui m'a marqué n'est autre que Simple de Marie-Aude Murail. Je me souviens encore de la librairie où je l'ai acheté. J'en garde un souvenir très fort, une lecture qui marque pour toujours. J'avais adoré l'histoire, l'intelligence, l'humour et la malice. L'équipe éditoriale de l'Ecole des Loisirs est très forte pour ça, trouver des œuvres drôles et prenantes avec un vrai message. Mais ce n'est pas tout ! Il y a toujours dans les livres publiés chez eux, une belle plume (vous commencez à savoir que j'aime tout particulièrement cette expression). Il n'est pas question de prendre le lecteur, le jeune lecteur, pour un idiot à qui il faut tout prémâcher ! Chez l'Ecole des Loisirs on ouvre des portes, à l'enfant ensuite de franchir le seuil.
Quand on dénigre la littérature jeunesse mon arme c'est de parler de l'Ecole des Loisirs ! Que ce soit dans les albums ou dans les différentes collections de romans, on ne peut pas nier la qualité des auteurs édités ici !
Il y en a pour tous les goûts, les grands, les petits, les rigolos, les rêveurs, les poétiques, les aventuriers... et pour tous les âges ! Je vais vous avouer que je dévore toujours (à 26 ans) avec autant de plaisir les albums et les romans de cette jolie maison.
Les livres que vous pouvez retrouver chez l'Ecole des Loisirs vous renvoient bien souvent (et de manière subtile c'est bien mieux) au monde, à ce qui s'y déroule et à ses enjeux, le tout adapté au public visé (si c'est pas merveilleux !). Je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait quelque chose (référence à Moi, les mammouths que vous devez lire si ce n'est pas encore fait).
C'est difficile de vous parler de façon objective de cette maison que j'aime tant. Parce que j'ai envie de m'emballer et de taper sur mon clavier aussi fort que ces éditions m'apportent du bonheur et aussi de l'espoir dans l'avenir du livre. Parce que les équipes sont créatives et toujours en recherche. Parce que le travail est de qualité. Parce qu'on parle de respect des auteurs et des lecteurs. Parce qu'on est face à de vrais passionnés qui ont décidé de faire de leur amour des jeunes lecteurs et de la littérature leur métier. Parce que si vous avez l'occasion de parler avec ces équipes vous allez voir comme elles sont accessibles et comme tout le monde a envie de partager. Parce que j'ai croisé des personnes qui vont rester longtemps dans ma mémoire (Laurent par exemple). Parce qu'on va toujours de découvertes en découvertes, pas question de se reposer sur ses lauriers !
Pour tout ça j'aime l'Ecole des Loisirs.
Voici trois livres (pas forcément tous très connus) que j'aime énormément
Calpurnia
Présentation de l'éditeur :
Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums.
Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ?
On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?
Simple
Présentation de l'éditeur :
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigu de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
Réveillés les premiers
Présentation de l'éditeur :
Quel bonheur d’être réveillée avant tout le monde ! Ce matin-là, quand petite Anna ouvre un oeil, tout est noir alentour. Seul le chat Shiro s’étire déjà sur ses pattes. C’est le moment rêvé pour faire ce qu’on aime en toute liberté.
Descendre sans faire de bruit, chiper des cerises et du lait en cachette, regarder la lune, piquer la poupée de sa grande soeur, et puis sa boîte à musique, et encore ses crayons de couleur… sans reproche et sans peur. Mais comme tout ce travail est bien fatigant, il est doux, quand tout s’éveille enfin, d’aller… se rendormir !
Vivez, Lisez