Entre la rentrée littéraire de septembre, la reprise des émissions littéraires, mon abonnement au magazine Lire et Noël ainsi que mon anniversaire qui approchent ...
Autant vous dire que ma wishlist explose en ce moment !
Comme je ne peux décemment pas vous présenter 45 livres j'ai fait un tri et je vous dévoile mon top 5 des romans qui me font envie (mais genre vraiment trop trop)
et
il y aura un petit extra à la fin ;)
L'aviatrice, Paula Mclain, Ed. Presses de la cité
Beryl Markham a deux ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904. Très vite abandonnée par sa mère, elle est élevée par son père – entraîneur de chevaux de course – et par les natifs de la tribu Kipsigi, qui vivent sur les terres paternelles. Cette éducation non-conventionnelle pour quelqu'un de son rang fait d'elle une jeune femme audacieuse et farouche, qui voue un amour sans bornes à la nature sauvage et se moque de la bienséance. De mariages ratés en liaisons contrariées – elle tombe éperdument amoureuse de Denys Finch Hatton, l'amant de l'auteure Karen Blixen –, Beryl va peu à peu s'imposer comme l'une des femmes les plus singulières de son temps. Elle sera la première aviatrice à accomplir un vol transatlantique en solitaire d'est en ouest...
J'avais eu un véritable coup de cœur pour Madame Hemingway (de Paula Mclain, aussi, vous l'aurez compris n'est-ce pas). Je m'étais complètement laissée transporter par la plume de l'auteure et j'attendais avec impatiente de pouvoir enfin relire quelque chose d'elle. Encore une fois, il semble que Paula Mclain veuille nous transmettre, au travers de l'écriture, le destin d'une femme forte et de caractère, qui doit se battre pour faire sa place dans un monde d'hommes. Comme vous le savez certainement c'est exactement le genre d'histoire qui me passionne. Alors pourquoi résister ?
La source, Anne-Marie garat, Ed. Actes Sud
Venue au Mauduit, petit village de Franche-Comté, au motif officiel d'obtenir de la mairie l'autorisation, pour ses étudiants en sociologie, de consulter les archives communales de cette si banale petite bourgade française, la narratrice, hantée par la sombre énigme de son propre passé familial, ignore qu'elle va y faire une rencontre décisive en la personne de Lottie, solide et intimidante nonagénaire, désormais seule occupante de la vaste demeure des Ardenne, construction aussi baroque qu'extravagante édifiée sur des terres de mauvaise assise dans un méandre de la rivière qui coule en contrebas du bourg. Soir après soir, la vieille dame qui, faute d'hôtel au village, accepte de loger la visiteuse, dévide pour elle l'histoire du domaine où elle est entrée comme bonne d'enfant à l'orée du XXe siècle. Mais faut-il la croire sur parole, elle qui dit n'être que la récitante des fantômes qui ont jadis habité ces murs, ou sont partis vers l'Afrique, le Tonkin ou les forêts du Yukon ? Et que faire du récit de cette conteuse acharnée qui, sans avoir jamais quitté sa campagne, rêve peut-être à haute voix quelque exotique roman de la filiation dont elle contraint la narratrice à devenir la dépositaire ? Où les histoires prennent-elles source et où vont-elles une fois racontées ? La narratrice, écoutant la vieille Lottie, devine-t-elle en quoi celle-ci va éclairer son propre destin ? Car les récits ni les contes ne sont d'inoffensives machines et leurs puissants sortilèges s'entendent à recomposer jusqu'à la matière même du temps.
Pourquoi ? Dans un premier temps grâce à la couverture que je trouve absolument superbe. Pas vous ? Elle est juste parfaite pour la saison hivernale ! Encore une fois, on est face à une histoire de famille mais pas seulement. J'imagine (et j'espère) qu'on va aussi s’intéresser au lien que vous créer les deux femmes et ça, j'adore ! Je vous en donnerai des nouvelles dès que ce roman aura rejoint ma PAL.
Les gens dans l'enveloppe, Isabelle Monnin, Ed. JC Lattès
En juin 2012, j’ai acheté sur Internet un lot de 250 photographies d’une famille dont je ne savais rien. Les photos me sont arrivées dans une grosse enveloppe blanche quelques jours plus tard. Dans l’enveloppe, il y avait des gens à la banalité familière, bouleversante. Je n’imaginais alors pas l’aventure qu’elle me ferait vivre.
J’allais inventer la vie de ces gens puis je partirais à leur recherche. Un soir, j’ai montré l’enveloppe à mon meilleur ami, Alex Beaupain. Il a dit : « On pourrait aussi en faire des chansons. » L’idée semblait folle.
Le livre contient un roman, un album photo, le journal de bord de mon enquête et un disque, interprété par Alex, Camelia Jordana, Clotilde Hesme et Françoise Fabian. Les gens de l’enveloppe ont prêté leur voix à deux reprises de chansons qui ont marqué leur vie.
Les gens dans l’enveloppe est ainsi un objet littéraire moderne et singulier. Faisant œuvre de vies ordinaires, il interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre, entre eux et moi.
Je trouve l'idée GÉNIALE ! Premier motif donc.
J'aime beaucoup Alex Beaupain ! Deuxième motif.
Je suis une grosse curieuse et j'ai envie de savoir si les gens dans l'enveloppe sont finalement (un peu) comme Isabelle Monnin les avait imaginés. Troisième et dernier motif.
Camille, mon envolée, Sophie Daull, Ed. Philippe Rey
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d'une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire. Ecrire pour ne pas oublier Camille, son regard "franc, droit, lumineux", les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l'après, le vide, l'organisation des adieux, les ados qu'il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent... Ecrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l'enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes. Loin d'être l'épanchement d'une mère endeuillée ou un mausolée - puisque l'humour n'y perd pas ses droits -, ce texte est le roman d'une résistance à l'insupportable, où l'agencement des mots tient lieu de programme de survie : "la fabrication d'un belvédère d'où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde".
L'histoire est poignante, mais je ne suis pas fan des témoignages. Sauf que là, d'après tous les articles que j'ai lus et après avoir vu le passage de l'auteure dans La Grande Librairie, il est question de littérature plus que du simple récit de la douleur de perdre un enfant. Sophie Daull écrit parce qu'il le faut et c'est finalement toujours comme ça avec la littérature ; que l'on raconte une "histoire vraie" ou une fiction. Il faut être poussé par la nécessité absolue de l'écriture. Alors évidemment, je suis intriguée.
De rage et de douleur le monstre, Térézia Mora, Ed. Piranha
Auto-boulot-dodo. Voilà à quoi se résumait la vie de Darius Kopp. Jusqu'à ce qu'il perde son travail et que sa femme Flora se suicide. Depuis, complètement apathique, il ne sort plus de chez lui, tue le temps en regardant la télévision et ne se nourrit plus que de pizzas. Un jour pourtant, poussé dehors par son ami Juri, il décide de reprendre les choses en main : il se résout à lire le journal que sa femme écrivait en hongrois et à disperser ses cendres. Mais où ? Dans le village hongrois où elle est née, à Budapest, en Slovénie, au pied du mont Ararat, en Grèce ? Darius entreprend alors un long voyage à travers l'Europe, en quête de la vérité sur sa femme et sur lui-même.
Dense, picaresque, foisonnant, le roman de Terézia Mora multiplie les possibilités de lecture grâce à une langue à la fois littéraire et informelle, à l'alternance des points de vue au sein d'une même phrase et à sa présentation typographique originale.
Une fois n'est pas coutume, j'ai d'abord flashé sur la couverture. C'est ensuite le côté voyage à travers l'Europe qui m'a attiré et enfin la redécouverte d'une femme qu'on a aimé. Il y a ici tous les ingrédients pour faire un très joli livre, alors il ne reste plus qu'à lire !
Ah ! j'oubliais, je n'ai jamais rien lu des éditions Piranha, ça sera donc l'occasion.
Facéties de chats, Benjamin Lacombe, Sébastien Perez, Ed. Margot
Voilà le petit plus.
D'abord, j'aime beaucoup les univers de Lacombe et Perez, ensuite j'adore les chats (et le thé, les plaids et les bougies, plus cliché tu meurs) et enfin je suis absolument fan depuis le début des éditions Margot ! Je pense que c'est suffisant pour vouloir absolument cet album !
Vivez, Lisez (et allez dans vos librairies) !