lundi 23 octobre 2017

1Q84, livre 2

Il y a de cela quelques mois, je me lançais dans la très connue trilogie de Murakami, 1Q84. J'en avais d'ailleurs fait un vlog lecture que vous pouvez retrouver sur ma chaîne Youtube. tu peux cliquer ici pour voir la vidéo. J'ai pas mal attendu avant d'entamer le livre 2, pourtant j'étais terriblement impatiente de connaître la suite ... 



Résumé :

Les choses qui restent enfermées dans notre coeur n'existent pas en ce monde. Mais c'est dans notre coeur, ce monde à part, qu'elles se construisent pour y vivre. 

Le Livre 1 a révélé l'existence du monde 1Q84. Certaines questions ont trouvé leur réponse. D'autres subsistent : qui sont les Little People ? Comment se fraient-ils un chemin vers le monde réel ? Pourquoi deux lunes dans le ciel ? Et la chrysalide de l'air, est-elle ce lieu ou sommeille notre double ? Ceux qui s'aiment ne sont jamais seuls. 
Le destin de Tengo et d'Aomamé est en marche.



Mon avis :

J'ai mis un certain temps à me replonger dans l'histoire. Mais ce n'est pas la faute du livre. On peut vraiment dire que le livre peut être fautif ? Bon, là n'est pas la question. Je disais donc que je pense avoir beaucoup trop laissé trainer le temps entre les livres 1 et 2. J'avais oublié beaucoup de petits détails et cela m'a rendu les 50 premières pages un peu difficile d'accès. Mais ensuite, grâce au talent et à la subtilité de l'auteur, tout est rentré dans l'ordre. Beaucoup de questions trouvent leurs réponses mais jamais de manière brutale. Je m'explique... Chez Murakami on se sent intelligent, l'auteur donne de petites informations qui font doucement leur chemin dans l'esprit du lecteur et petit à petit l'évidence apparait. J'aime particulièrement ce sentiment de toucher du bout des doigts la clef d'une énigme, sans pouvoir l'atteindre et au détour d'une phrase, d'un mot, la voir apparaître, claire et limpide, simple et évidente. Ce livre (tout comme le premier) a tellement de doubles sens, de messages de vie aussi, qu'il mériterait aisément une seconde lecture. Murakami sait exactement comment nous transporter dans son univers, dans l'année 1Q84. Les choses s'assombrissent tranquillement et une issu funeste se dessine dans le ciel. Si vous avez aimé le tome 1 et que vous n'osez pas vous jeter dans le second livre, n'attendez plus. 
Si vous n'avez pas encore découvert cette saga, alors c'est le moment. 

Vivez, lisez.

vendredi 20 octobre 2017

La couleur pourpre

La couverture de ce livre me semblait parfaitement de saison, avec sa couleur pourpre.
Mais j'avais peur de ressortir de là toute bouleversée et chamboulée vu le sujet ...
Alors qu'en est-il ?



Résumé :

Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, qui dénonce l'oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse. Une correspondance qui sauvera les deux femmes du désespoir.


Mon avis :


Ce livre m'a profondément touché. Bien sûr le sujet abordé y est pour beaucoup. L'histoire de deux soeurs mais pas que... Ce livre c'est l'histoire d'hommes et de femmes surtout ; qui lutent pour la dignité, le respect et le bonheur. Chaque personnage à son niveau, avec ses souffrances, son passé et son caractère enfonce tant bien mal les barrières qui se dressent sur le chemin de la vie. La capacité d'Alice Walker à jongler entre une écriture aux apparences simple et une autre, plus recherchée donne un rythme entraînant au livre et nous fait nous attacher, inévitablement, aussi bien à Celie qu'à Nettie. Petit à petit, comme la vie de Celie évolue, son langage aussi et tout cela avec beaucoup de douceur et de subtilité. 
En ce qui concerne le fin, je vous laisserai en juger par vous même. J'ai été surprise mais finalement pas déçue. Il y certains livres qui sont, comme on dit, des classiques. Il me semble que celui-ci en est un. 
Je vous conseille donc de le lire, en espérant que vous le savourerez tout autant que moi. 

Si vous l'avez lu, n'hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en avez pensé...

Vivez, lisez !

mardi 17 octobre 2017

L'homme-dé

Il ne va m'être aisé de rédiger cet article. Ce livre , bien que terminé il y a de cela quelques jours, me cache encore bien des mystères... 




Résumé :

Psychiatre de métier, Luke Rhinehart s'ennuie. Et pourtant, tout lui sourit. Le FBI le recherche pour subversion du quotidien et contamination des esprits après qu'il a décidé de jouer sa vie au dé. Ce roman semi-autobiographique devenu culte dégage toujours le même pouvoir d'envoûtement. En effet, pourquoi ne jouerait-on pas également notre vie aux dés ? 

Mon avis :


Les 100 premières pages restent dans la gorge entre la promesse d'un sujet interessant à développer et la tendance maladive de l'auteur à décrire des scènes de sexe douteuses et des opinions souvent d'un autre temps (notamment sur le viol). Mais en ayant, comme tout le monde, entendu beaucoup de bien je décide de poursuivre. Je pense avoir bien fait. Le sujet est plus que riche mais il reste encore traité  trop en surface, se cantonnant à la recherche égoiste d'un psychiatre qui semble ne se libérer que lorsque les dés l'invitent à tenter de "nouvelles" expériences charnelles, qui finalement sont souvent les mêmes au cours des 500 pages de cette fausse autobiographie. Rhinehart ayant longtemps admiré Freud on peut y voir un lien. Détruire le moi et en profiter pour tuer son psychiatre référant par le sexe pourquoi pas ? Je m'attendais cependant à quelque chose de moins étriqué si j'ose dire. Le vrai problème pour moi a été le traitement des personnages féminins. En cela il est clair que le livre (qui date des année 70) a terriblement mal vieilli. J'ai bien cru à un moment donné du livre qu'une des femmes allait enfin retourner la situation et s'imposer elle-même en leader mais point n'en faut, mon espoir fut foulé au pied par une écriture "légèrement" macho bien que riche. Tout cela m'amène à vous avouer que mon avis n'est pas clair. Mais peut-être l'aurez-vous déjà remarqué ? Je dis oui à l'idée, à l'écriture étoffée et touffue, à la qualité des descriptions (malgré le goût douteux des choses parfois décrites). Mais je ne peux cacher ma déception face au triste regard de l'homme supérieur à la femme et qui s'enfonce inlassablement dans la même rengaine. 



Cependant il me paraît essentiel de dire que c'est un livre à lire, ne serait-ce que pour parfaire sa culture. Il apporte une réflexion interessante et donne à voir sans conteste un talent d'auteur.

A lire, mais surtout à réfléchir, 

Vivez, lisez. 

mercredi 11 octobre 2017

Americanah

Ce livre, ce livre ...
J'ai ai tellement entendu parler, en bien, en très bien même. Forcément j'avais envie de le dévorer, envie aussi, je dois avouer, que ce soit un coup de coeur ...
Alors qu'en est-il au final ?



Résumé :


«En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire.» 
Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Jeune et inexpérimentée, elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique qui compte bien la rejoindre. 
Mais comment rester soi lorsqu’on change de continent, lorsque soudainement la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés? 
Pendant quinze ans, Ifemelu tentera de trouver sa place aux États-Unis, un pays profondément marqué par le racisme et la discrimination. De défaites en réussites, elle trace son chemin, pour finir par revenir sur ses pas, jusque chez elle, au Nigeria. 


Mon avis :

J'ai mis un temps absolument incroyable pour lire ce livre. Parce que je n'ai pas aimé pensez vous ? eh bien pas du tout ! J'ai vraiment passé un vrai beau moment de littérature et de réflexion avec cette oeuvre. En revanche ce n'est pas un coup de coeur. C'est aussi ce qui m'a pas mal ralentit je crois. Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas plus envie que ça de me replonger dans les lignes le soir alors que je ne trouvais (presque) que des qualités à cet écrit de Chimamanda Ngozi Adichie. En creusant, j'ai tout même fini par trouver ce qui clochait... Les personnages me sont restés très froids et très distants. Mais comme ce n'est pas ce qui m'importe le plus, j'ai persévéré dans ma lecture  et j'ai bien fait. Ce roman est une source de réflexion, de questionnements aussi. Il y a beaucoup de choses que j'ai regardé ensuite différemment. Le style est tout à fait interessant, même si un peu clinique. On ne parle pas ici vraiment d'une histoire d'amour même si c'est elle qui conduit et guide le roman. On apprend à se découvrir, à écouter ses aspirations profondes et à accepter ses contradictions. On suit Ifemelu dans cette recherche, entre Etats-Unis et Nigeria, hasard, émerveillement et désenchantement. Le regard est parfois dur, froid, mais trouve toujours sa justification quelque part. 
Si vous lisez ce livre, ne vous attendez pas à une histoire d'amour à proprement parler mais à un livre qui vous fera grandir, penser et vous analyser également. Bref, je recommande et c'est un livre que je vais garder précieusement dans ma bibliothèque, bien qu'il m'ait manqué une petite pointe d'émotion. 

Vivez, Lisez !

Livre lu dans le cadre du challenge des pavés, à retrouver sur livraddict. 


samedi 7 octobre 2017

La pyramide des besoins humains

Quoi ? ça fait longtemps que je n'ai rien posté ? 
oui oui, ok un peu (beaucoup). 
Mais je suis de retour...

J'ai lu récemment un livre que L'école des Loisirs m'avait gentiment envoyé il a bien longtemps, La pyramide des besoins humains, de Caroline Solé. Je vous le dis tout de suite, malgré un style fluide et agréable, ce livre ne restera pas gravé des siècles dans ma mémoire. 
Ne vous méprenez pas, j'ai aimé ce livre mais je ne l'ai pas trouvé assez développé.



Résumé :

L'ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd'hui, cette théorie est le principe d'un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n'en restera plus qu'un. Et moi dans tout ça ? Disons que je m'appelle Christopher Scott. Disons que j'ai dix-huit ans. Que j'habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12 778. Je n'existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu'un, et même quelqu'un de célèbre. Et c'est bien ça le pire. 

Mon avis :

Comme je vous ai dit, ce n'est pas vraiment un coup de coeur. Pourtant l'histoire est interessante, prenante, le personnage principal, attachant. On découvre la pyramide de Maslow et on est confronté à un regard sceptique sur l'utilisation excessive des réaux sociaux. Ce qui se passe au travers de ce jeu est en fait ce qui se passe chaque jour sur instagram, youtube et autres... De quoi réfléchir...
Oui mais voilà, une bonne centaine de pages en plus ne nous aurait pas fait de mal, histoire d'approfondir la pensée, d'aller plus loin. C'est comme si le livre appelait une suite. Je ne peux pas dire que j'ai été déçue mais plutôt que je suis restée sur ma faim. Le style de l'auteur est cependant très agréable, on se laisse porter par les mots et les formules et elles nous rendent le héros étonnement proche. Pour les plus jeunes, qui découvrent avec délices le monde virtuel, je pense que ce livre est à lire, afin de prendre un peu de recul et de précautions. 

Un avis mitigé donc mais avec l'envie naissante de découvrir d'autres écris de Caroline Solé.

Vivez, lisez !