jeudi 11 août 2016

1Q84, ca donne quoi ?

Ah ! Murakami ... Qui n'en a jamais entendu parler ? Qui n'a jamais croisé un de ses livres au détour d'un rayon d'une librairie ? 
1Q84 faisait partie, pour moi, de ces œuvres dont tout le monde parle et qui finissent par nourrir trop d'espoirs et donc à faire un peu peur. 
Mais à un moment donné il faut savoir affronter ses peurs alors je me suis lancée dans le premier tome de la saga de l'auteur japonais. Et je n'ai pas été déçue !



Résumé :
Entre l’an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d’Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères… 

D'abord, si vous souhaitez lire ce livre, attention à certains résumés qui spoilent bien la moitié du bouquin !!! Ne cherchez pas à trop en savoir dès le départ ou vous risquez de rompre le charme. Je suis bien contente d'avoir lu ce livre sans rien connaître de l'intrigue car j'ai été surprise par beaucoup de choses et cela n'aurait pas du tout été le cas si j'avais lu des résumés ! 
Plus les pages se tournent plus l'atmosphère devient sombre, la transition se fait en toute subtilité. Un beau travail d'auteur. 
Les personnages ont chacun un caractère bien marqué et ils sont (presque tous) attachants malgré certaines facettes très spéciales ... Ils ont tous des histoires difficiles et c'est ce qui fait ce qu'ils sont aujourd'hui. Il y a une belle réflexion tout au long de ce premier tome autour de la construction de la personne. 
Le passé influence-t-il inévitablement notre comportement une fois adulte ou bien pouvons-nous choisir ce que nous devenons ? Comment certains peuvent-ils déconstruire des vies entières ? 

Se pose également la question du monde et de notre perception de celui-ci. Ce livre est donc, comme vous le voyez, bien plus qu'une simple histoire tirant un peu (beaucoup ?) sur le thriller. 
Murakami apporte une vraie réflexion profonde à son oeuvre, ensuite au lecteur de choisir de s'y arrêter ou non. 
Alors que tout semble figé et tellement codifié, en réalité rien ne l'est et la vie bien rangée, bien ordonnée, des personnages va s'ébranler aussi vite qu'un château de carte sur une plage de Bretagne (un jour de tempête).
C'est vraiment ce qui m'a plu dans ce livre. On commence doucement, l'atmosphère est sereine, on est en sécurité et très vite tout change dans un mouvement sans retour. 

Je vous conseille de vous lancer dans ce roman en prenant le temps de vous questionner et de regarder aussi entre les lignes. 

Pour ceux qui veulent connaître mes impressions tout au long de ma lecture ... 
C'est par ici : 


Vivez, Lisez ! 



samedi 6 août 2016

Ces musiques qui accompagnent mes lectures

Ecouter de la musique ou lire en silence ... sur le sujet chacun à son avis ! Pour mon cas, tout dépend de mon humeur et du livre que je lis. Je vous livre aujourd'hui la liste des musiques qui me font vibrer (et il y en a pour tout le monde) en ce moment et que je peux totalement écouter en lisant, ou en faisant autre chose (comme écrire cet article par exemple).

Ibeyi


Naive New Beaters

Fakear (c'était la musique de mon mariage ;) )


Jazz Cartier


Postaal


Et vous, quelle musique vous transporte en ce moment ?


mercredi 3 août 2016

les nuits de laitue ... me laissent perplexe

J'ai lu ce livre il y a quelques semaines et je ne sais toujours pas quoi en penser ...




Résumé :
Otto et Ada partagent depuis un demi-siècle une maison jaune perchée sur une colline et une égale passion pour le chou-fleur à la milanaise, le ping-pong et les documentaires animaliers. Rien de ce que leurs voisins disent ou font ne leur échappe. Sans compter qu'Ada participe intensément à la vie du village, microcosme baroque et réjouissant - autant dire joyeusement peuplé de doux dingues. Il y a d'abord Nico, préparateur en pharmacie obsédé par les effets secondaires indésirables ; Aníbal, facteur fantasque qui confond systématiquement les destinataires pour favoriser le lien social ; Iolanda, propriétaire de chihuahuas neurasthéniques et portée sur la sagesse orientale ; M. Taniguchi, centenaire japonais persuadé que la Seconde Guerre mondiale n'est pas finie ; Marina, anthropologue amateur qui cite Marcel Mauss en exterminant méthodiquement les cafards de sa voisine... Quant à Otto, lecteur passionné de romans noirs, il combat avec un succès mitigé ses insomnies à grandes gorgées de tisane à la laitue, tout en soupçonnant à juste titre les autres habitants du village de lui cacher quelque chose...


J'ai la désagréable sensation d’être passée à coté de ce texte. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais il me manque quelque chose. Pourtant la qualité littéraire est indéniable et le personnage principal, ce vieux type un peu asocial est attachant. Mais l'émotion m'a manqué. Je n'ai rien ressenti de particulier et pour tout vous dire, j'ai mis un temps fou à venir à bout de ce livre de 224  pages. Cependant c'est un livre que je conseillerais sans hésitations car je suis certaine que le problème vient de moi et non de l'oeuvre. Peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment... Ce qui est certain c'est que je le relirai car il y a dans ce roman de Vanessa Barbara une légèreté et un humour très agréables. Les personnages sont loufoques et les situations ne sont pas en reste. L'auteure joue avec plaisir (et ça se sent) avec le codes de roman et du polar sans fautes de goût. Mais voilà, il m'a manqué l'étincelle. 
Je garde ce livre tout proche car je veux absolument nous donner une seconde chance. 

Vivez, Lisez !